Abstract:
Notre travail a porté sur l'élaboration et le développement d'un biofilm à base d'alginate
de sodium, et d'agents antiviraux naturelles qui est l'ail et chimique qui est le dioxyde de
titane. Les résultats ont révélé que:
L'analyse par spectroscopie IRTF de l'alginate de sodium isolé confirme bien la haute
teneur en acide uronique du polysaccharide et la présence des résidus d'acide ?-Lguluronique. On a enregistré des bandes caractéristiques, à 915 et 710 570 cm-1
correspondant aux groupements (? C-S) et (? S-S) pour l'ail et entre 730-400 cm-1 (? TiO) Pour le TiO2
Le taux de gonflement augmente pour les deux agents utilisés et s'accentue avec la
concentration. par contre la solubilité de nos films à tendance à diminuer en fonction de
taux et de type de l'agent.
Pour la même concentration de 5% les films à base de TiO2 enregistre une teneur en eau
absorbée plus prononcée donc une solubilité moindre comparée aux films à base d'ail qui
exhibe un taux de gonflement faible et une solubilité accrut.
On remarque que l'effet inhibiteur sur la souche testée a été confirmé pour l'alginate seul
et les films d'ail par la présence des zones d'inhibition qui marquent la sensibilité de la
bactérie à gram positif (Staphylococcus aureus) et les diamètres des zones augmentent
avec les concentrations d'ail. Concernant les films TiO2, on enregistre une activité,
légère mais bien réelle et évidente pour de faible concentration de 1% de TiO2.
Les deux objectifs principaux ont été atteints lors de ce travail car :
" Tous les films développés avaient une bonne structure et apparence.
" Le pouvoir antibactérien des deux agents a été confirmé et les résultats sont
satisfaisants et concluante. Par comparaison l'extrait d'ail présente une activité
biologique élevée comparé au TiO2.
En fin, on peut conclure que l'extrait d'ail comme agent antiviral, a un avenir prometteur dans
le secteur l'agroalimentaire ; ils présentent ainsi, une alternative intéressante aux produits
chimiques de synthèse, chers et nocifs.