Abstract:
il résulte de cette brève recherche que la démocratie participative est l’un des mécanismes les plus importants consacrés par le constituant et le législateur pour but de renforcer le lien entre le citoyen et l’administration , de réaliser l’autonomie du pouvoir local et aussi de réaliser la démocratie administrative vue l’importance de la collectivité territoriale comme premières instance ou le citoyen déclare ses besoins.
Puisque la démocratie participative est d’un caractère local, elle permet au citoyen de s’impliquer d’une manière directe sans représentants en forme de société civile qui est composée de partis politiques, d’associations ainsi que d’Organisations Non Gouvernementales; ces dernières jouent un rôle important dans la vie public à travers des instruments impliqués par le législateur algérien tel que le principe d’information administrative, la consultation et la concertation ainsi que l’enquête public; mais l’application de ces dernières reste toujours insuffisante vue le taux très élevé des besoins du citoyen aussi par rapport au pays développés qui ont consacrés plus d’instruments qui permettent de rendre la participation plus effective, à titre d’exemple, la budget participatif, le référendum local, les jurys citoyens et le débat public.
En outre, la participation et les mobiles de participation en Algérie restent un sujet obscure et non connu vue les contraintes dites culturelles liées au citoyen tel que la faible culture de participation chez lui qui consiste en une contrainte dans la gestion des affaires car la plupart des citoyens ne possèdent aucune connaissance des règles et des lois de leurs pays, et même leurs droits et libertés qu’ils dotent, cela revient d’une part, au sentiment de l’individu à sa frustration de la liberté d’expression et son écart dans la formalité des politiques de développement dans sa société, et la faible culture de participation des organisation de la société civil; et d’autre part, l’administration n’œuvre pas à simplifier les procédures administratives pour faire participer le citoyen et cela ce qu’on appel la complexité administrative qui est une contrainte a caractère juridique.Cela n’empêche pas le citoyen de participer à la confection de la décision, de ce fait nous proposons les recommandations suivantes :
- Promouvoir la participation citoyenne dans la conception, l’élaboration, la réalisation, le contrôle et le suivi du plan de développement local.
- Professionnaliser la société civile et son organisation en structure thématique.
- Accompagner la population dans la construction d’une vision commune et inclusive du développement dans le cadre de la décentralisation.
- Appuyer la mise en œuvre effective de la décentralisation au niveau local.
- Renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles des acteurs (société civile) pour la promotion de la participation citoyenne.
- Pérenniser les capacités de former les acteurs locaux ainsi que créer des centres de formation sur la gouvernance participative en s’appuyant sur les institutions d’enseignement.
- La nécessité de garantir l’indépendance des organisations de la société civile et de la diminution de la complexité par l’octroi des agréments pour ces organisations.
- Faire sensibiliser le citoyen concernant ses droits et ses devoirs vis-à-vis de l’administration.
- Consacrer d’autres mobiles de participation dans chaque domaine de vie. - Renforcer le pouvoir des collectivités territoriales en créant les
possibilités de mener des rentes locales sans qu’elles dépendent du centre. - Et enfin, encourager l’application du principe de l’intercommunalité.