Abstract:
L’objectif principal de notre travail est d’étudier l’évolution des états d’hydrophilie,
d’hydrophobie et de superhydrophobie de la surface d’une plaque de verre en fonction de la
déclinaison de cette dernière sous l’effet de différents paramètres mis en jeu, tels que le
volume, la distribution et la conductivité des gouttes d’eau qui y sont déposées ceci pour les
huit états de la surface de verre considérés, soit pour l’ensemble verre sans suie (vierge, à
l’état propre et vieilli à l’état pollué à ? = ?mS et ? = ?mS et l’ensemble verre recouvert de
suie (vierge, vieilli à l’état propre et vieilli à l’état pollué à ? = ?mS et ? = ?mS, et des
analyses chimiques et thermiques (FTIR, FRX, ATG, DTG, ATD et microscope optique)
menés dans les divers laboratoires de Génie électrique, de Génie des Procédés, de biologie et
du CRAPC de l’université A. Mira de Béjaia. Les résultats essentiels de cette analyse peuvent
être résumés comme suit:
Le verre présente un aspect de surface hydrophile. La couche de suie déposée
sur sa surface lui confère un caractère quasi superhydrophobe.
la conductivité des gouttes d’eau posées sur la surface du verre, de même que
leur distribution sur cette dernière ne contribuent pas dans le comportement de
ces gouttes sur cette surface sous l’effet des autres paramètres mis en jeu.
Le volume de la goutte d’eau a une influence sur l’angle de contact de cette
première avec la surface du verre, que celle-ci soit hydrophile (verre sans suie)
ou hydrophobe (verre avec suie).
L’éviction de la goutte s’opère à de plus grandes déclinaisons a de la plaque de
verre vieillie et ce dépendamment de la conductivité de la solution polluante ;
Plus s augmente, plus a(éviction) augmente.
La pollution conductrice augmente l’effet thermique de la décharge qui laisse
des traces plus profondes sur la surface du verre la rendant rugueuse, ce qui
atténue son caractère hydrophile, augmentant dans ce cas l’angle de contact ?.
La structure du verre est très influencée par la présence de la suie et de la
pollution ; le vieillissement électrique sous des conditions de pollution sévère
(conductivité s=5mS) dégrade les propriétés électriques du verre (rigidité
électrique Ed, facteur de pertes électrique tgd, capacité Cx), mais en revanche
améliore le caractère hydrophobe de sa surface en la rendant rugueuse ;
La dégradation du verre sous l’effet de la contrainte de champ appliqué peut
être liée directement à la fragilisation de ce matériau suite au changement de
phase opéré, au mécanisme d’oxydation produit et à l’altération de sa surface
sous l’effet de l’intense énergie de décharge, ce qui se traduit par une
diminution de ses performances électrique et physique.
Les analyses FTIR, FRX, ATG et ATD ont révélé que la structure moléculaire
du verre est affectée par l’action du champ électrique appliquée et par la
présence de la pollution conductrice humide, mais aussi par la présence de la
couche de suie. Le caractère polaire de la solution polluante conductrice (Na
Cl) contribue à cette dégradation.