Abstract:
L’épidémie de tabagisme constitue l’un des plus grands défis lancés à la santé publique dans
l’histoire de l’humanité. Aucune autre substance licite n’est aussi meurtrière et ne provoque
d’aussi préjudices.
A cet égard, en réponse à la mondialisation actuelle de l’épidémie du tabagisme, une
convention traçant les grandes lignes d’une prévention antitabac mondiale coordonnée est
installée depuis 2005 sous le nom de la Convention-cadre de l’OMS pour la Lutte Anti Tabac
et sous la direction de l’OMS (CCLAT OMS).
Comme la meilleure prévention est de ne jamais commencer, c’est pourquoi, la mesure la plus
capitale en matière de prévention antitabac reste de chercher comment les enfants grandissent
dans un environnement où rien ne les encourage à fumer. D’autant plus, les dispositions de la
CCLAT OMS se focalisent sur la prévention primaire, c'est-à-dire sur la prévention de
l’initiation au tabac et l’instauration de la dépendance. Puisque l’initiation et l’habitude
tabagique surviennent la plupart du temps à l’enfance ou/et l’adolescence, cette prévention
primaire est d’autant plus efficace et meilleur. Pour cette raison, la prévention du tabagisme
juvénile est primordiale, déterminante et décisive en matière de prévention du tabagisme dans
une société. C’est pourquoi nous avons approuvé un intérêt particulier à l’étude de la
prévention du tabagisme juvénile.
Avec la ratification de la CCLAT OMS en 2006, l’Algérie devrait accorder une importance
primordiale à la politique de prévention du tabagisme ciblée essentiellement sur la population
juvénile. C’est pourquoi, notre travail porte sur l’étude de la réalité de la stratégie mise en
œuvre en Algérie pour la lutte contre le tabagisme juvénile.