Abstract:
L’objectif de l’intermédiation financière en Algérie est de traiter la problématique du mode de
financement de l’économie nationale avec l’adoption d’un nouveau mode de gestion axé sur
les mécanismes de marché. Le système bancaire et financier algérien qui a fonctionné pendant
longtemps pour le service des entreprises du secteur public, de gestion administrée et à faible
rendements, à fait l’objet d’une réforme radicale, pour mettre fin au mode de gestion
centralement planifie et de transiter vers une économie de marché.
Le secteur bancaire Algérien n’a commencé à observer réellement des mutations qu’à partir
de la promulgation de la loi sur la monnaie et le crédit en 1990. Cette loi a offert au secteur
bancaire un cadre de développement règlementaire et fonctionnel plus adapté à l’orientation
de l’économie nationale vers l’économie de marché. En effet l’application des dispositions de
la LMC devait aboutir à l’insertion du système bancaire Algérien dans sa véritable vocation
d’intermédiaire financier et remplir pleinement ses fonctions de collecte et d’affectation des
ressources sur la base de rentabilité et de remboursabilité.
L’objectif de notre travail consiste à examiner l’impact des réformes adoptées par les autorités
publiques sur l’évolution de processus de l’intermédiation financière. L’intérêt d’une telle
étude se justifie par la nécessité de mettre en place un système bancaire et financier
performant et solide, capable à la fois d’assurer un financement sain de l’économie national et
de répondre aux exigences de l’ouverture à l’économie mondiale.