Abstract:
L’Algérie a établie différentes politiques commerciales, juste après son indépendance.
Elle a appliqué des mesures protectionnistes qui visent à libérer son économie de la
dépendance étrangères, cette période monopolisée par l’État a duré jusqu’à la crise de 1986
quand l’Algérie s’est retrouvée face à un déficit financier, ce qui l’a incité à recourir au FMI
afin d’avoir une aide financière, en contre partie elle devra accepter les conditions du FMI qui
impose la transition à l’économie de marché et entre autre une libéralisation commerciale.
Cela induit la signature de plusieurs accords commerciaux qui visent de permettre à la
production algérienne hors hydrocarbure de conquérir de nouveaux marchés et accroitre les
échanges commerciaux et permettre le transfère des capitaux sous forme d’investissements
directs étrangères.
Mais après l’analyse des échanges extérieurs effectués entre l’Algérie et ses partenaires
économiques on constate que ces accords ont induit à des effets désastreux au niveau de
l’économie nationale, les exportations hors hydrocarbures n’ont pas connu une évolution dans
la libéralisation contrairement aux importations qui ont dominé le marché national ce qui a
découragé la production nationale qui n’arrive plus à faire face à la concurrence étrangère.
Malgré les impacts négatifs de ces accords conclus avec les partenaires commerciaux qui
visent à une libéralisation plus poussée des échanges extérieur, l’Algérie prévoit d’adhérer à
l’OMC, et se retrouvera contrainte de se libérer catégoriquement et ne pourra plus appliquer
des mesures protectionnistes. On se pose la question si l’Algérie ne devrait pas freiner les
négociations avec l’OMC ou l’annuler carrément en attendant.
Mots