Abstract:
Depuis la montée des investissements directs étrangers ( IDE) en puissance à la fin des années 80, l'IDE a gagné en maturité et en complexité. Il contribue à la croissance et au développement en mettant des ressources financières stables à la disposition de l'économie et représente un conduit pour les transferts de technologies et des compétences managériales. Ce type d'investissement est apparu en Algérie dans les années 70, depuis, les flux des IDE ont touché divers secteurs d'activité. l'Algérie, en dépit de son grand potentiel économique, notamment sa proximité géographique avec l'Europe, ses réserves énergétiques, peine à attirer les capitaux étrangers.Mis à part le secteur des hydrocarbures et celui des télécommunications, l'Algérie peine à attirer les investisseurs dans les autres secteurs et à tirer de grands profits des IDE. En effet, notre pays ne cesse de cumuler les maladresses en matière de stratégie d'investissement. Les dernières lois de finances complémentaires notamment celle de 2009 qui réinstaure la règle de 49/51 désignant par cela qu'aucun investissement ne peut être réalisé en Algérie. à capitaux majoritairement étrangers, et exige de la part des investisseur une balance en devise équilibrée apporte une autre preuve de cette difficulté. Face à la concurrence rude des autres pays de la méditerranée, notamment le Maroc et la Turquie ou l'environnement est plus propice aux affaires, et dont les flux des investissements étrangers sont élevés et contribuent à leur richesse, l'Algérie continu de lancer de mauvais signaux aux investisseurs étrangers qui recherchent des territoires ou il est plus facile de faire des affaires.