Abstract:
Les fonds souverains se sont multipliés durant la seconde moitié des années 2000, cette même
période à vue la création du FRR algérien. En raison d'une part pour les excédents commerciaux record
de certains pays asiatiques, d'autre part à la faveur du boom des cours des matières premières (surtout au
moyen orient). La crise financière a pu certes fragiliser certains de ces fonds mais ces derniers ont pu
démontrer leur utilité en venant en aide aux économies occidentales ravagée par la crise.
Dans ce contexte, l’Algérie qui compte parmi les plus importants pays exportateurs d’hydrocarbures au
monde notamment du Gaz, aurait-elle intérêt à créer elle-aussi un tel fonds qui serait cependant bien
différent de ce qui a déjà entrepris au part avant (le FRR, le fonds des réserves de change et le FNI).
Notre travail tentera d'apporter quelques éléments de réponse. Pour ce faire, il rappellera dans une
première partie l’émergence des fonds souverains ainsi que leur apport macroéconomiques et les dangers
qu'ils permettent d'éviter à des pays dont les économies sont nettement dépendantes de l'exportation de
matières premières tel les pays du moyen orient. Ces fonds permettent aussi de donner une certaine
influence à des pays jusque là absents de l’échiquier mondial.
La deuxième partie retrace les expériences étrangères en matière de fonds souverain. Elle détaille non
seulement l'organisation institutionnelle mais aussi les règles de fonctionnement, de gestion et stratégies
d’investissements des fonds.
Nous analyserons ensuite les effets réels des fonds souverains sur le système financier international et le
rôle qu’ils ont joué lors de la crise financière de 2007
La quatrième et dernière partie est consacrée plus spécifiquement à l’Algérie, aux éventuels
besoins de stabilisation que nécessite son économie dépendante des hydrocarbures ainsi qu'aux possibles
risques macroéconomiques qu'elle encourt et qui pourraient se renforcer avec le tarissement à terme de
l’extraction de l’or noir. Enfin l'étude comparative à des pays étrangers ayant mis en place un tel fonds à
savoir la Norvège et le Qatar mettra en relief les retombées financières et extra financière dont
disposerait l’Algérie une fois s’étant doté d’un fonds souverain.