Abstract:
La place préoccupante que détient le cancer comme l’une des principales causes de
mortalité dans le monde a conduit au développement de nombreux agents anticancéreux
agissant avec des différents mécanismes d’action. Ces médicaments malgré leurs
efficacités, ont provoqué l’apparition de plusieurs effets secondaires dont les mécanismes
physiopathologiques sont complexes et pas totalement connus. Le stress oxydatif semble
être le mécanisme le plus logique et le plus relatif à cette toxicité. En effet la production
des espèces réactives de l’oxygène peut conduire à l’oxydation et à l’altération des lipides,
des protéines et de l’ADN. En ce sens nous avons utilisé trois méthodes complémentaires
basées sur la mise en contact d’une gamme de molécules anticancéreuses avec des
globules rouges à fin de d’étudier le potentiel hémolytique de ces agents sur les
érythrocytes, déterminer leur effet sur la peroxydation de lipides membranaires, ainsi que
l’oxydation de l’hémoglobine. Les résultats ont montré que le taxotère, l’holoxan et
l’étoposide ont un potentiel effet hémolytique avec un taux de 80,48% ; 79,42% et
53,72%, respectivement. L’effet sur la peroxydation lipidique a montré que le taxotére et
l’holoxan exerce un effet oxydant sur les lipides membranaire avec une valeur de 0,097 et
0,016, respectivement. Quant aux résultats de l’oxydation de l’hémoglobine, seul
l’étoposide a exercé un effet avec une valeur de 0,38.
Nous somme arrivés par la suite à prouver que certaines des molécules utilisées en
chimiothérapie induisent une hémolyse des érythrocytes soit par une peroxydation
lipidique ou bien par une oxydation de l’hémoglobine.