Abstract:
L’arrivé du XIXe siècle, met la ville face à des mutations qui l’ouvrent sur de
nouveaux courants d’urbanisme, tel que l’urbanisme fonctionnaliste, qui a rompu avec le
courant culturaliste et son principe d’intégration de la nature à la ville. Cette dernière se
retrouve avec une nouvelle image ; celle de l’étalement urbain, de la standardisation des
constructions et de la croissance aux dépends des sites naturels. Les villes ne sont plus
réfléchies de façon à composer avec l’espace existant, de faire l’accord entre l’homme et la
nature pour fonder une culture propre à elle, la relation intime avec la nature est désormais
perdue. Cela a donné naissance à un nouveau paysage, dépourvu de repères et d’identité.
Aujourd’hui le paysage reste au centre de toute réflexion, l’enjeu actuel du paysage est de
donner une définition à la notion de paysage et de repenser la ville à base de cette notion.