Abstract:
L’énergie étant une donnée relative aux pratiques de l’homme architecte et à la nature, elle joue le rôle d’une passerelle reliant l’architecture au développement durable, une jonction qui a besoin d’être consolidée et renforcée par une conscience collective, car elle se fragilise et commence à perdre sa stabilité. Les énergies renouvelables semblent être une solution alternative appropriée vis-à-vis la défaillance des anciennes pratiques, elles représentent le soutien tant attendu qui viendra renouer ce lien.
Le bâtiment public en Algérie représente un vecteur très important de la consommation énergétique. C’est un secteur qui est en perpétuelle évolution ayant un impact dévalorisant, visible et croissant des conséquences de sa dépendance énergétique, soit plusieurs raisons qui laissent apparaitre la nécessite de lui intégrer les ressources alternative renouvelables, là où elles prennent vraiment toutes leurs dimensions, techniques, esthétiques, économiques et environnementales.
Procédées d’application et méthodes d’intégration dans différents contextes, sont disponibles afin de mener cette opération dans un cadre normatif spécifique à chaque type de filière énergétique. Une étude d’avant-projet sur les possibilités d’intégration est obligatoire, à savoir la disponibilité d’un potentiel énergétique renouvelable et son adaptation à l’ouvrage en question, pour une intégration efficace à long terme, économique et rentable.
Afin de transposer l’ensemble des données théoriques assimilées et obtenues à travers les différentes recherches, sur la question de l’intégration des énergies renouvelables dans les équipements publics en Algérie, un cas d’étude a été pris en considération comme sujet d’expérience, qui va attester sur la validation ou l’infirmation de la problématique soulevée à la prémisse de la thèse d’étude.
