Abstract:
La petite et moyenne entreprise est au centre du système productif mondial, et cela par sa contribution en matière d’emploi, d’innovation et de la compétitivité à l’exportation. Bien que, la PME a été financée durant des décennies par l’endette bancaire, cette dernière présente des effets d’exclusion à l’égard de la PME, c’est pour cette raison qu’il y avait recours à une nouvelle technique financière à savoir le capital investissement. Le capital investissement présente une approche dynamique et de partenariat ainsi que, d’assistance technique au management de l’entreprise, il constitue un catalyseur de
financement de la PME dans les pays développés. Il a commencé aussi de prendre un développement sans cesse pour le financement de la PME dans les pays du Maghreb notamment la Tunisie. En Algérie le problème majeur qui freine le développement de le PME se situe, principalement, au niveau du financement, étant donné que ce dernier se caractérise par l’immobilisme de la bourse et de l’archaïsme du système bancaire . Par ailleurs, le recours des PME à un autre moyen de financement pour répondre, surtout au besoin du haut de bilan, est plus qu’indispensable. En effet, nous avons constaté, à travers les expériences des pays développés et les deux pays du Maghreb (Tunisie), que la levée des obstacles et la relance de l’industrie de capital-investissment, comme source alternative et complémentaire de financement des PME existantes ou en création, a contribué efficacement à la relance des PME, surtout des entreprises de haute technologie.
L’expérience algérienne (de plus de dix ans dans la pratique du capital investissement) doit être remobilisée .A cet égard, il serait opportun pour les sociétés de capital-investissment et les pouvoirs publics, d’accorder un intérêt spécifiques pour les sociétés de capital investissement.