Abstract:
Au sortir de son indépendance, l’Algérie a assignée à l’industrie un rôle capital en vue de consolider son indépendance économique, de sortir du sous-développement et de permettre l’amélioration du bien être de la population.
A cet effet, dès la fin des années soixante, l’Algérie a potée pour les industries industrialisantes, articulée autour d’une audacieuse stratégie de développement, qui devait permettre la réalisation des objectifs précédemment cités. Néanmoins, les conditions de sa mise en œuvre (absence du capital humain qualifié, l’état des infrastructures, la nature de l’État…etc.) l’ont, après une décennie de planification, condamnés à l’échec.
Par ailleurs, les différentes mesures de réajustement et de restructuration du système productif national n’ont, à l’inverse de celles engagées dans certains PVD, qu’aggraver la désindustrialisation et la dépendance multiformes du pays.
Cependant, et après deux décennies de l’abondant de la politique industrielle, l’Algérie a en 2007, initié une stratégie industrielle qualifiée de nouvelle. Cette dernière devra permettre l’endogénéisation et la durabilité de la croissance et une insertion réussie dans l’économie mondiale (insertion par le haut de chaîne de valeur). Néanmoins, les préalables et les fondamentaux auxquels est conditionnée sa réussite, demeurent des plus élémentaires et n’ont presque enregistrés aucune amélioration au fil des années.
Cette nouvelle stratégie industrielle est donc, dans de telles conditions, à l’égard de l’ancienne politique industrielle, est vouée à l’échec. Dès lors, l’État doit œuvrer sans relâche à l’amélioration de fondamentaux de base de l’économie nationale, car il ne suffit pas qu’une stratégie soit audacieuse mais elle doit être réaliste, et l’Algérie n’a pas besoin d’une nouvelle ou une grande stratégie industrielle, mais tout simplement elle a besoin d’une bonne politique industrielle.