Abstract:
L’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) est un problème majeur de santé publique, aussi bien dans les pays développés qu’en développement. Sa prévalence et son incidence ne cessent d’augmenter du fait du vieillissement de la population et de l’augmentation des pathologies métaboliques qui endommagent les reins, diabète et hypertension artérielle particulièrement. L’IRCT génère un impact économique considérable. Celui-ci se décline tout d’abord par les coûts directs liés aux traitements de substitution de la maladie et ensuite par les pertes de production dues aux effets de la maladie sur l’activité économique. La transplantation rénale, qui s'avère être un traitement de choix compte tenu des résultats obtenus, est l'alternative à l'épuration extra-rénale, coûteuse et pénible pour les patients. Elle doit s'orienter vers le prélèvement sur cadavre afin de l'asseoir définitivement dans notre pays. La promotion de cette activité nécessite l’adhésion de tous les acteurs qui sont impliquées dans la chaîne depuis la sensibilisation jusqu’à la greffe. Cette adhésion doit être entretenue par des mesures incitatives permettant d’augmenter le nombre de donneurs potentiels de reins. Vu le fardeau économique généré par les traitements de substitution de cette pathologie, l’objet de notre travail est de tenter d’évaluer le coût économique du stade terminal de l’insuffisance rénale chronique terminale en Algérie. De ce fait, nous avons essayé de calculer le coût de la prise en charge d’un insuffisant rénal chronique terminal au niveau du CHU de Béjaïa.
