Abstract:
L’investissement direct étranger vecteur de la libéralisation financière et moteur de
croissance et de développement, connaît une dynamique particulière depuis la fin des années
80. Cette dynamique s’est manifestée tant par l’ampleur des volumes, qu’ils soient
appréhendés en termes de stocks ou de flux, ou du point de vue de la nature sectorielle des
IDE.
Il est attendu des investissements directs étrangers la création d’emploi, le transfert de la
technologie, le renforcement des exportations du pays d’accueil, et la contribution à la
croissance économique. Ainsi, l’attractivité des IDE est devenue depuis longtemps un des
objectifs majeurs des Etats Maghrébins.
Un climat propice des affaires est essentiel pour l’attractivité des investissements
étrangers. Les pays du Maghreb ont entrepris des réformes économiques importantes
marquées par des programmes macroéconomiques de stabilisation, de libéralisation des prix,
de privatisation et d’ouverture au commerce extérieur afin d’améliorer leur climat
d’investissement qui est d’une importance fondamentale pour stimuler la croissance.
Ce travail tente de comparer l’attractivité des pays du Maghreb en matière
d’investissement direct étranger dans le développement du secteur privé en analysant les flux
d’IDE entrants, leurs natures, leurs apports dans leurs économies nationales ainsi que les
différentes difficultés auxquelles se heurtent les investisseurs étrangers dans cette région.
Afin de consolider les acquis et améliorer les flux d’IDE entrants, il est nécessaire de
poursuivre les réformes économiques dans la région, notamment en Algérie et permettre ainsi
la dynamisation de secteur privé national.
