Abstract:
Les effluents issus de différentes industrie telles que : l’industrie de fabrication des
batteries nickel-cadmium et de l’industrie de l’alliage cuivre-cadmium) Présentent souvent
des métaux lourds polluants dangereux …..etc. Pour cela ces dernières années, de nombreuses
recherches ont été menées pour trouver des traitements de l’eau à bas couts alternatifs.
L’élimination de tels polluants par adsorption sur charbon actif est un processus
efficace mais onéreux et qui produit une boue constituant elle-même une menace
environnementale. Les rejets de phosphate pourraient être des matériaux adsorbants
alternatifs, à la fois économiques et moins polluants.
L'objectif de notre étude est d’éliminer le Cadmium par l'adsorption sur les rejets des
phosphates naturels à savoir la fraction fine, de la région de Djebel-Onk (Tébessa-Algérie).
L’optimisation de quelques paramètres influent la capacité d’adsorption de Cd2+ sur le
phosphate naturel a montré que les conditions optimales pour l’obtention d’un taux
d’élimination maximal en ions Cd2+ (98.825%) sont : Temps d’équilibre 120 min,
Concentration initiale en Cd2+ 40mg/L, Concentration de la suspension en phosphate 6 g/L et
Température du milieu réactionnel 40°C.
La modélisation de la cinétique d’adsorption du cadmium sur l’adsorbant est
parfaitement décrit par un model de second ordre avec une contribution importante de la
diffusion intra-particulaire.
L'augmentation de la quantité de Cd2+ adsorbée est proportionnelle à la température ce
qui indique que l'adsorption est de nature endothermique.
L’étude thermodynamique a montré que : l’adsorption est de nature physique
