Abstract:
Nous nous proposons dans ce mémoire d’interroger l’écriture de Kamel Daoud dans son oeuvre Zabor ou les psaumes, afin de comprendre la raison de cette écriture en méli-mélo, afin de comprendre la raison de cet aspect éclectique, hybride, morcelé à la limite de l’ambigu. L’étude que nous avons mené a permis de démontrer que toute cette complexité et embiguité n’est que l’ambition de l’auteur de remonter à la source pour se confectionner une identité à travers la généalogie et la figure des ancêtres et donc de montrer qu’à la racine de l’arbre familial siègent les Daoud, d’où le travail archéologique effectué qui se traduit par les différents fragments reconstitués. En effet, K. Daoud essaie de retrouver les traces de la première religion de l’humanité, ainsi persuadé de la primauté du judaisme. L’auteur donne donc à son roman la forme et le contenu qui rappellent l’un des textes de la bible hébraïque, le TaNaKh en l’occurrence, dans le but de créer à son tour un livre sacré.
