Teneurs en antioxydants et activités antioxydantes de quelques variétés de confitures industrielles

Abstract

Le monde moderne a pris conscience sur l’importance des produits naturels tels que les fruits et leurs dérivés, les confitures qui font partie de ces derniers sont des produits connus pour leurs excellent apport énergétique et leurs effets bénéfiques vis-à-vis de la santé. Cette étude a pour but l’estimation des taux des principaux antioxydants (composés phénoliques totaux, flavonoïdes, flavonols, orthodiphénols, pro-anthocyanidines et vitamine C) des variétés différentes de confitures : confitures de mûres, de figues, d’abricots et de fraises. En plus, l’évaluation de l’activité antioxydante par la mesure du pouvoir réducteur par la réduction de Fecl3 et du molybdate ainsi que la mesure de l’activité antiradicalaire via la neutralisation du DPPH et ABTS a été déterminée. Les teneurs des différentes variétés de confitures sont incluses entre 48,13 et 193,59 mg EAG/100 g pour les composés phénoliques totaux ; 0,96 et 2,48 mg EQ /100 g pour les flavonoïdes ; 0,15 et 2,50 mg EQ /100 g pour les flavonols ; 60 et 152,28 mg EAG/100 g pour les ortho-diphénols ; 1,55 à 6,08 g EC/100 g pour les pro-anthocyanidines et 232,09 et 571,84 mg/100 g pour la Vit C. Les résultats obtenus indiquent que la variété de confitures FR2 (Sabri) et M2 (Tunas) ont les concentrations la plus élevées en polyphénols, flavonoïdes et orthodiphénols. En plus elles ont l’activité au DPPH, ABTS et pouvoir réducteur les plus élevés. Le taux le plus important en acide ascorbique (Vit C) est attribué aux confitures FR1 (Sicam) et M1 (Eva), par conséquence ont l’activité au phosphomolybdate la plus importante. En outre, il existe une corrélation très hautement significative entre les composés phénoliques des variétés de confitures et leur pouvoir réducteur et l’activité anti radicalaire en utilisant le DPPH avec des coefficients de 0,90 et 0,94, respectivement. Ainsi entre deux méthodes de mesure de l’activité antioxydante, l’activité anti radicalaire contre le DPPH et le pouvoir réducteur avec un coefficient de corrélation de 0,83. D’autres corrélations hautement significatives sont aussi enregistrées entre les phénols totaux et les ortho-diphénols et entre les flavonoïdes et les flavonols avec des coefficients de 0,86 et 0,80, respectivement.