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Après une période de travail et de recherche sur les gites à chiroptères de la wilaya de
Bejaia, qui a duré 05 mois nous n’avons pas pu explorer toute la wilaya pour des raisons
diverses: les conditions climatiques qui nous a freiné, la disponibilité de guides, et la difficulté
du terrain, mais malgré tous ces obstacles nous avons pu visiter 09 zones aux quatre cotés de
la wilaya. Nous avons réussi à les localiser par un GPS, afin d’établir une carte satellitaire de
la répartition des gites a chiroptères de la wilaya, qui était l’objectif principal de notre travail,
et de connaitre les conditions de vie de cet ordre de mammifère, c’est pour cela qu’on
s’intéressa beaucoup plus à la typologie des gites ; la géologie, la végétation qui l’entourent,
la propreté et le calme qui sont des conditions favorables pour l’installation des chiroptères. Et
enfin nous sommes arrivés à identifier les espèces existantes dans notre wilaya, parmi
lesquelles une espèce rare au niveau mondial Rhinolophus blasius, une autre qui est en déclin
en Europe Rhinolophus mehelyi.
A la suite de notre exploration, nous avons pu déterminer l’existence d’une richesse et
diversité du patrimoine naturelle au sein de notre wilaya, y compris les espèces de chiroptères
ainsi que leurs gites, malgré un climat local et ses conditions qui ne sont pas vraiment très
différentes, alors qu’en sera-t-il de notre pays qui est composé de différents climats.
La wilaya de Bejaia renferme une importante richesse avec l’identification de 07
espèces sur 26 espèces de chiroptères répertoriées en Algérie, soit 26,92% du patrimoine
national.
Nous avons remarqué une remontée et réapparition du l’espèce Rhinolophus mehelyi,
alors qu’on n’avait pas signalée depuis 1986, et on se demande , s’il ya un lien entre sa
raréfaction ou même sa distinction en Europe de sud actuellement, est ce qu’on peu parler de
migration de cette espèce du sud de l’Europe vers le nord de l’Afrique, sachant que cette
espèce ne parcoure pas de grandes distances, on pourrait supposer qu’elle a migré de l’Europe
du sud en passant par l’Espagne vers le Maroc puis l’Algérie, mais là aussi il n’y a pas eu
identification de celle-ci au Maroc, ou il y a une reproduction excessive de cette espèce, donc le mystère reste à résoudre. Cela fera sans doute l’objet d’études plus approfondies.
Durant notre exploration, nous déduisons qu’il ya une dégradation des écosystèmes à
proximité de la ville et des agglomérations, par contre nous observons une préservation des |
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