Abstract:
Les interactions complexes entre les parasites, les hôtes et l'environnement sont influencées
par la stabilité de l'écosystème. La pollution de l'environnement affecte les communautés des
parasites directement et par leurs effets sur les hôtes intermédiaires et définitifs. L’étude de
la parasitologie de la bogue, Boops boops (Linné, 1758) dans le golfe de Béjaïa, et le golfe de
Jijel a été réalisée sur 607 spécimens échantillonnés entre Février 2013 et Février 2014.
L’examen de ces spécimens a révélé la présence de 16 espèces de parasites appartenant aux
groupes suivants: Monogènes (Microcotyle erythrini, Pseudaxine trachuri, Cyclocotyla
bellones, Mazocraeoides sp., Corycotyle sp.), les Digènes (Aphanurus stossichii,
Prosorhynchus sp., Monorchis monorchis, Hemiurus sp., T. coryphaenae) les Cestodes
(Scolex pleuronectis bilocularis), les Nématodes, les Branchiures (Argulus vittatus), les
Isopodes (C. parellala et C. ostroides), les Copépodes (N. cygniformis), et les
Acanthocéphales (Rhadinorhynchus pristis). La comparaison de la structure et de la
composition des communautés de parasites métazoaires de la bogue, Boops boops L. entre les
deux localités (Golfe de Béjaia) zone est supposée polluée, tandis que la deuxième est non
polluée (Golfe de Jijel), révèle que les communautés endoparasites chez B. boops L. reflètent
une différence notable en termes de d’abondance et de structure de ces communautés de
parasites. Cette différence est due probablement due à l'enrichissement organique.