Abstract:
Dans la tradition des travaux littéraire qui se mettent en rapport avec la peinture au XXe siècle, nous retrouvons le livre de Kamel Daoud, Le peintre dévorant la femme édité en 2018 aux éditions Barzakh. L’écrivain raconte une histoire d’un jeune maghrébin algérien « Arabe » surnommé : « Abdallah », qui se laisse enfermer seul la nuit dans le musée de Picasso à Paris. L’« Arabe » tourne dans le musé et à chaque regard il découvre de nouvelles facettes, il raconte sa sensation aux contacte des oeuvres picturales de grand artiste révolutionnaire Picasso à travers l’introspection comme dans sa culture algérienne dite Maghrébine et celle de l’Occident. Egalement d’une manière poétique le personnage dégage de défirent sujets comme la déférence entre la culture maghrébine et occidentale, le rapport de corps féminin, l’érotisme, le radicalisme religieux et le monothéisme en générale. Mais aussi la valeur de musée dans les deux civilisations à travers la mémoire, l’image, l’amour… des sujets philosophiques et surtout politique actuel de l’état algérien en particulier et maghrébine en générale.
Si Picasso est considéré comme réaliste des nus féminins et ses oeuvres sont massifs et géométriques, si son mouvement artistique s’intéresse aux questions socioculturelles, « comment s’articule le rapport du corps féminin à la peinture dans le texte de Kamel Daoud, le peintre dévorant la femme ?».