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Dans un contexte de changements environnementaux rapides et face à des écosystèmes de plus en
plus fragiles, les menaces actuelles et à prévoir sur la biodiversité, nous interpellent sur l’importance
d’améliorer nosconnaissances sur la faune et la flore mais aussi notre capacité à prédire les effets de
ces changements futurs sur la dynamique des écosystèmes. De nos jours la modélisation semble être
un outil de plus en plus sollicité pour remédier à ces questions.
Dans ce sens, notre travail a consisté à comparer des modèles de niches écologiques de 5 espèces
d’amphibiens, générés avec le programme MaxEnt et cela avec deux types de données
environnementales (NDVI et CHELSA) afin de déterminer lesquelles des données sont plus efficaces
et fiables pour l’Algérie. Les modèles les plus fiables sont sélectionnés à l’aide de paramètres tel que
le taux d’omission «TO» et l’Akaike informations criterion corrigé «AICc», ainsi que le test de
Student pour discriminer les deux méthodes. A travers les résultats, nous avons pu déterminer que les
données NDVI sont plus efficientes et crédibles que les données bioclimatiques pour l'ensemble des
espèces étudiées et cela peut s’expliquer par l’avantage de la résolution que présentent ces rasters
utilisés, conjugué à la faible couverture et l’hétérogénéité de la répartition spatiale des stations
climatiques pour CHELSA. Nos résultats montrent également la valeur ajoutée que représente le
NDVI dans les modélisations de niche écologique et ainsi, la contribution à la conservation des
espèces. |
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