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Depuis plusieurs années, les pays en développement riches en ressources naturelles, particulièrement pétrolières considèrent le pétrole comme facteur majeur de la croissance, car les recettes générées de son exportation fournissent une manne financière importante ayant une opportunité pour soutenir la croissance des pays considérés. Dans ce contexte, la présente étude vise à examiner l'impact interactif de la dotation en ressources pétrolières et de la gouvernance sur la croissance économique des pays membres de l’association des producteurs de pétrole africains (APPA), et à évaluer l’effet de la rente pétrolière et la qualité des institutions sur la croissance économique algérienne.
L’analyse de la performance économique et institutionnelle des pays de l’APPA, révèle que la quasi-totalité des pays présente de faible croissance économique et de faible qualité des institutions. Ainsi, l’étude réalisée par l’application de la méthode ACP sur le mode de gouvernance sur ces pays montre que les pays les plus nanties en ressources pétrolières enregistrent des caractéristiques institutionnelles inefficientes. En effet, l’étude du modèle de données de panel à effets aléatoires sur ces pays, illustre la dominance du secteur pétrolier au détriment des autres secteurs de l’économie, qui constitue évidemment une entrave à la croissance économique.
Toutefois, l’analyse menée sur l’Algérie, par une estimation économétrique basé sur le modèle (VECM), révèle que l’augmentation de la rente pétrolière réduit considérablement le taux de croissance économique par habitant et que les ressources générées de cette rente servent à financer des investissements improductifs, et cela en raison de la faiblesse de la qualité des institutions et de déficit du cadre institutionnel mis en place. |
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