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La notion d’insécurité linguistique a été régulièrement explorée depuis les années 1960, les recherches ont été initialement centrées autour des questions de prononciation dans différents milieux sociaux. Entre autres, l’enquête du sociolinguiste Américain « W.Labov » qui a travaillé sur les questions relatives à la prononciation de la variable [R] dans les grands
magasins New-yorkais. L’intérêt de notre recherche est de repérer le sentiment d’insécurité linguistique, les raisons qui poussent ces locuteurs à ne pas prendre la parole en public, et de montrer par la suite son impact sur la prise de parole des étudiants du « Sahel » à l’université de Bejaia. Pour ce faire, nous avons construit un corpus pour une étude qualitative. La méthodologie retenue a été celle d’entretiens individuels, semi-directif permettant à des répondants présentant des profils divers en termes d’âge, de sexe, de formation, et de lieu, de s’exprimer sur différents sujets afin de repérer les signes d’insécurité linguistique. Les résultats de l’enquête qui a été effectuée au niveau de l’université de Bejaia, nous ont
démontré que la majorité des étudiants du « Sahel » éprouvent ce sentiment d’insécurité linguistique pour de multiples raisons que nous avons abordé dans la partie analytique. |
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