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Cette thèse a pour objectif de révéler d’éventuels effets inflationnistes des déficits budgétaires en Algérie, entre 1980 et 2018. L’analyse des préalables démontre que la gestion des déficits n’est pas mature, que la banque d’Algérie est dépendante et la transparence de cette dernière est moyenne. Cela illustre de forts biais inflationnistes aux déficits. En outre, après avoir calculé les revenus de seigneuriage, il en résulte que l’Etat fait recours à ce financement, notamment, la taxe d’inflation. Par l’approche « financement-inflation », les déficits sont, uniquement, inflationnistes à court terme. Certains financements comme les financements non bancaires, externes et ceux par l’épargne budgétaire sont inflationnistes à court terme. De même, ces financements se versent dans la masse monétaire qui à son tour inflationniste à court terme. Par l’approche « dépenses », le solde budgétaire entretient une relation de court terme avec la consommation finale des ménages suggérant ainsi un effet de richesse. Cette consommation induit, à son tour, une inflation à court terme. D’autre part, elle est tributaire de l’indice des valeurs unitaires à l’importation à court et à long terme et quand on met le lient avec les importations qui sont inflationnistes à court terme, on conclue qu’à court terme, le solde budgétaire génère un effet inflationniste indirect. S’agissant du lien entre la croissance économique et le solde budgétaire, celui-ci suggère aussi des effets inflationnistes à court terme puisque ce dernier est négativement corrélé avec la croissance. Quant au taux de change, celui-ci est budgétairement incité. Cela est inflationniste par la monétisation des avoirs extérieurs et par l’enchérissement des importations. |
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