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La bio-surveillance complète les méthodes de mesures automatiques dans les régions où la qualité de
l’air est surveillée continuellement par des stations de mesures et dans les régions dépourvues de ces
équipements, L’objectif de notre travail est d’estimer et d’évaluer la qualité de l’air dans la zone
urbaine de Bejaïa qui est dépourvue de tout appareil de mesure de la pollution atmosphérique, en
utilisant les écorces de peuplier comme bio-indicateur.
Pour atteindre notre but, nous avons suivi l’approche passive de bio-surveillance végétale, nous avons
choisi huit stations à travers la ville de Bejaïa pour effectué notre échantillonnage d’écorce d’arbre
pour déterminer le taux des métaux lourds : le plomb, zinc et le cuivre, qui y sont accumulés par la
spectrophotométrie d’absorption atomique et la spectrométrie de fluorescence X. En parallèle et pour
chaque station, nous avons pris trois prélèvements de feuilles des mêmes arbres pour doser les
paramètres physiologique (la chlorophylle et la proline). Ceci est dans le but d’estimer l’effet de la
pollution atmosphérique métallique sur ces derniers.
Les résultats obtenus révèlent des teneurs en zinc, Plomb et Cuivre de l’ordre de (6,30 mg/l), (0,5mg/l)
et (3,96mg/l) respectivement, qui sont inferieure aux normes internationales. Le test ACP montre une
corrélation positive entre (proline, PMF, Zn, Pb et Cu) et une corrélation négative avec la chlorophylle
Tous les paramètres ont montré une variation similaire entre les différentes stations, ce qui est
expliqué par leur même nature urbaine |
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