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Une étude cytogénétique de quatre espèces du genre Medicago a été réalisée à l’aide des techniques de cytogénétique classique (coloration à l’orcéine lactopropionique). En méiose (métaphase I) chez M. polymorpha et M. murex, les comptages sont de 2n=2X=14 (x=7). Pour M. lesinsii et M. minima, tous les comptages sont de 2n=2x=16 (x=8). Deux types d’anomalies méiotiques à faible fréquence ont été observées pour toutes les espèces : les cytomixies et les triades. Les taux de fertilité pollinique sont élevés à très élevés (91,56±12,38 – 99,76±0,15%) pour tout le matériel étudié sauf M. lesinsii pour laquelle une population a fait montre d’un taux de fertilité plutôt faible (52,75±40,06%) attribuable au stress hydrique. Les tailles des grains de pollen telles qu’exprimées par l’axe polaire (P) et l’axe équatorial (E) sont identiques et plus petites chez M. polymorpha (P = 27,31±1,83μm et E = 25,91±1,60μm) et M. lesinsii (P = 27,06±2,86μm et E = 26,84±2,65μm). Les plus gros grains de pollen se trouvent chez M. murex (P = 36,68±3,33μm et E = 37,58±3,44μm). Le pollen de M. minima (P = 31,81±4,24μm et E = 30,74±4,51μm) est intermédiaire entre les deux extrêmes. L’axe polaire est légèrement supérieur à l’axe équatorial. La cléistogamie est présente chez toutes les 4 espèces mais elle semble complète (du moins plus forte) que pour M. murex et M. minima |
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