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Suite à la dégradation continue de la suberaie algérienne, des programmes ambitieux ont été lancé pour sa réhabilitation et sa reconstruction. La forêt domaniale de Taourirt Ighil, tout comme les autres forêts algériennes, a bénéficié d'une politique de réhabilitation du chêne-liège sur une période de 20 ans dans le cadre du PNR. Cependant, les programmes de reboisement de cette espèce n'ont pas donné les résultats escomptés.
Dans le cadre de notre étude, nous avons entrepris de collecter des informations écologiques de manière approfondie, en suivant une stratégie d'échantillonnage appropriée. Pour établir un diagnostic précis, nous avons évalué les plantations de chêne-liège dans cette forêt en dressant un bilan physique détaillé des reboisements effectués. Cette approche nous permettra de mieux évaluer les résultats des plantations réalisées et d'obtenir une vision plus complète de la situation. Grâce à cette évaluation, nous avons constaté une variabilité significative du taux de survie et de mortalité entre différentes stations et parcelles.
L'étude a révélé que plusieurs facteurs sont responsables de l'échec des reboisements, tels que les incendies récurrents et les conditions climatiques défavorables, qui interagissent à différentes échelles. Ces résultats mettent en évidence l'importance de prendre en compte ces facteurs lors de la mise en place de programmes de reboisement et soulignent la nécessité d'adopter des approches adaptées pour faire face à ces défis environnementaux. |
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