Abstract:
Le blanchiment d’argent a connu une
croissance exponentielle ces dernières
années, notamment avec les mouvements
de la mondialisation, qui ont ouvert le
champ à l’émergence des techniques et
d’instruments nouveaux en assurant
toujours un lendemain aux activités de
blanchiment des produits de crimes.
Face à ce phénomène, une mobilisation
internationale s’est imposée comme un axe
majeur des politiques de régulation
financière. De leur part, les autorités
algériennes, ne sont pas restées à l’écart de
cette lutte, et ont pris conscience de
l’ampleur du fléau et de la nécessité d’en
faire face.
Les mesures de protection liées à la
connaissance de la clientèle dépassent le
cadre d’une simple opération d’ouverture
et de tenue de compte. Elles exigent de la
part des banques un devoir de vigilance
rigoureux à l’égard des comptes et
opérations pouvant être à risques et une
surveillance vigilante des activités et
opérations pouvant être suspectes. Les
banques sont tenues de disposer de
systèmes permettant, pour tous les
comptes, de déceler les activités ayant un
caractère inhabituel ou suspect. Tous types
d’opérations de nature à éveiller les
soupçons doivent faire l’objet d’une
déclaration de soupçon qui sera transmise à
la cellule de traitement du renseignement
financier.