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Une étude cytogénétique détaillée de quatre populations dont deux de M. intertexta et deux de M. ciliaris de Béjaïa a été réalisée à l’aide de techniques (coloration à l'orcéine lacto-propionique, analyse des méioses). Les résultats confirment le niveau diploïde de ces deux espèces avec 2n = 2x = 16 chromosomes et un nombre de base x = 8 pour toutes les deux. Nous avons trouvé une grande similitude dans les étapes de la méiose entre les deux espèces. Concernant les anomalies liées à la méiose, leur proportion est en moyenne plus élevée chez M. intertexta (12,22%) que M. ciliaris (7,4%). M. intertexta présente un fort taux d’allogamie conduisant à une grande proportion d’individus d’origine hybride dans ses populations. M. ciliaris est plutôt une espèce hautement autogame impliquant moins d’individus d’origine hybride dans ses populations. La faible proportion d’anomalies (7.4%) chez M. ciliaris est donc à attribuer en grande partie à des facteurs environnementaux (Froid, sécheresse, attaques parasitaires…) et celle de M. intertexta (12,22%) serait due à la fois à des facteurs génétiques (hybridations) et des facteurs environnementaux. Les anomalies observées pour ces deux taxons sont les divisions asynchrones, cytomixies, chromosomes retardataires, ponts chromosomiques, micronnoyaux et tétrades anormales (diades, triades, pentades, hexades). |
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