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A travers ce travail, nous avons évalué le comportement de la perméabilité de deux types de
sol, soumis à un apport de matière organique (fumier de bovin), à différentes doses, sur une
période d’expérimentation étalée sur 45 jours. Ces sols ont des textures diamétralement
opposée, l’une limono-argileuse issue de la région d’Amizour, l’autre sableuse, issue de la
région de Bejaia.
Nous remarquons que les doses utilisées (5% et 10%) ont permis d’augmenter sensiblement la
perméabilité dans les échantillons limono-argileux où elle passe de 0,66 cm/h (témoin) à 0,95
cm/h (5% de fumier) et à 1,62 cm/h (10% de fumier) pour 15 jours d’évolution. Cela est
encore plus visible, pour les échantillons prélevés après 45 jours d’évolution, où la
perméabilité passe de 0,92 cm/h (témoin) à 1,34 cm/h (5% de fumier) puis à 1,98 cm/h (10%
de fumier).
La perméabilité diminue de façon remarquable dans les échantillons de texture sableuse. A
5% de matière organique, la perméabilité est plus faible, allant de 57,74 cm/h au début de
l’expérience, jusqu’à 50,12 cm/h au 45éme jours. A 10% de matière organique, elle est encore
plus faible avec 45,40 cm/h au 15éme jour jusqu’à 40,07 cm/h à la fin de l’expérience. Cela
pourrait s’expliquer par l’augmentation de la rétention en eau, ce qui impliquerait une
diminution de la perméabilité sous l’effet du fumier de bovin.
La matière organique peut améliorer la rétention en eau plus durablement et de manière plus
intense. En effet, elle donne du corps aux sols légers (texture sableuse) et allège les sols plus lourds (texture argileuse). |
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