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Dans le cadre de notre mémoire, nous présenterons l’analyse d’une contribution
nouvelle à la connaissance de la flore du Djurdjura. Nous tenterons de faire ressortir la valeur
patrimoniale de ce territoire original afin d’alerter les gestionnaire sur l’urgence d’une mise en
place de programmes de conservation. La zone d’étude compte 704 espèces mises en
photothèque et en herbier, déployées dans 83 familles botaniques dominées par les
Astéracées, Fabacées, Poacées, Lamiacées, Orchidacées, Apiacées, Liliacées et Rosacées avec
respectivement (12,35%, 10,07%, 6,81%, 4,11%, 3,97%, 3,55% et 3,55%) d’espèces. Le
nombre de taxons endémiques dénombrés au niveau du territoire du parc est de 71 espèces,
entre les endémiques strictement algériennes (21 taxons), les endémiques algéro-marocaines
((17 taxons), les algéro-tunisiennes (6 taxons), les algéro-siciliennes (1 taxon), les algéroitaliennes
(1 taxon), les endémiques de la Numidie (1 taxon) et les endémiques nord africaines
(24 taxons). Le taux d’endémisme par rapport au total de la flore du parc est de 10,08% ce qui
représente 12,93% par rapport à la flore endémique total du pays estimée à 549 espèces et
prés de 17,44% par rapport à l’Algérie du nord (407 espèces). La flore rare du Djurdjura est
également remarquable avec 217 plantes (19,7% de la flore du parc) dont 25 taxons n’existent
sur le territoire national qu’au Djurdjura. Ils sont de ce fait exclusifs de ce massif montagneux
et méritent la plus grande attention conservatoire, au même titre que les espèces endémiques.
L’analyse actualisée de la diversité floristique du parc national du Djurdjura montre bien sa
grande richesse et son originalité écologique et phytogénétique. Cependant, malgré son statut |
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