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Au cours de ce travail nous avons procédé à la dégradation (thermooxydation à 80, 90
et 100°C et la photooxydation accélérée) des films PEBD puis à l’étude de la
biodégradation de ces films. Les films oxydés ont été analysés par UV, IRTF, DRX et
par le test de traction.
L’oxydation a été évaluée et corrélée à l’indice des carbonyles, taux de cristallinité et
à l’allongement à la rupture. L’indice des carbonyles des films augmente avec le
temps d’exposition et avec l’augmentation de la température. La cristallinité
augmente pour les films non stabilisés. Toutefois, elle diminue pour les films
stabilisés.
L’allongement à la rupture des films oxydés diminue rapidement dans les premiers
jours d’exposition.
La biodégradation en présence d’Aspergillus niger, en boite de Petri, montre une
légère croissance des microorganismes, indice d’une biodégradabilité. Les films
enfouis dans le sol présentent une faible perte de masse qui augmente avec le temps.
Les résultats obtenus, malgré le temps relativement court de l’exposition, montrent
que les films préalablement oxydés sont susceptibles à la biodégradation |
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