Abstract:
L’infection urinaire occupe la deuxième place après l’infection respiratoire et elle
peut-être causée par certaines espèces d’entérobactéries. Dans le but d’étudier l’infection
urinaire en médecine de ville causée par les entérobactéries, l’étude est effectuée au niveau de
deux laboratoires d’analyses médicales privés, à savoir celui du Dr Lalaoui et celui du Dr
Djama. Au total, 143 souches d’entérobactéries ont été collectées, ré-identifiées, puis testées
vis-à-vis du céfotaxime et ciprofloxacine, et les souches résistantes ont fait objet de
détermination de leur CMI pour ces 2 antibiotiques. Les résultats obtenus, ont révélé que les
souches les plus retrouvées ont été E. coli (n=114), Enterobacter sp (n=11), Klebsiella sp
(n=10), et autres entérobactéries (n=9). La population la plus touchée est le sexe féminin avec
un taux d’infection de 86,71%. Ainsi que, l’étude de la résistance aux C3G à révélé que 4/9
des souches produisent des BLSE dont 1/9 de ces souches produit au même temps une BLSE
et une céphalosporinase surexprimée.