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Notre travail mené au laboratoire d’analyse médicale Moualek durant la période du 22
janvier au 4 avril a évalué la fréquence d’isolement et le niveau de résistance des bactéries
responsables d’infection urinaire communautaire chez les femmes vis-à-vis des antibiotiques
utilisés. Elle a porté sur 938 patientes présentées au laboratoire pour un examen
cytobactériologique des urines (ECBU), 148 répondaient aux critères d’infection urinaire.
Les microorganismes étaient surtout des entérobactéries (88,5 %), avec Escherichia coli en
tête (75,7 %). Les Gram positifs (11,5%) étaient dominés par Staphylococcus aureus (7,4 %).
La fréquence de la résistance des souches d’enterobacteries aux aminopenicilline est très
élevée par rapport aux autres antibiotiques. La résistance aux céphalosporines de troisième
génération par production de bétalactamase à spectre étendu était présente chez 6souches
d’E. coli et une souche de K. pneumoniae.
Les Gram positifs présentaient une résistance élevée à la vancomycine et la céfoxitine
(11/17).
Vu les différents fréquences de résistance des bactéries isolées, notre étude confirme
l’importance croissante des résistances des bactéries rencontrées en pratique de ville et
l’importance d’un suivi régulier de cette évolution. |
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