Abstract:
Une très mauvaise gestion de l’antibiothérapie a amené chez les microbes une antibiorésistance
généralisée, qui nous a ramené presque à la période d’avant la pénicilline. Dans la recherche
de nouvelles molécules pharmaceutiques, les végétaux occupent une place de choix mais certaines
plantes sont toujours laissées de côté, comme l’huile de cade et son essence, malgré un potentiel digne
d’intérêt.
Des microorganismes pathogènes, isolés en laboratoire médical, ont été soumis à un
antibiogramme classique et à un aromatogramme de l’huile essentielle de cade, extrait largement
utilisé il n’y a pas encore longtemps. Un essai de détermination des CMIs a montré que cette huile
essentielle possède un réel pouvoir antiseptique, comparable, dans certains cas, à celui d’huiles de
référence comme celle du thym ou de l’origan.