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Les antioxydants jouent un rôle fondamental dans l’élimination de l’excès toxique en
espèces réactives de l’oxygène à l’origine de diverses maladies dégénératives. Ainsi,
l’exploitation des molécules végétales naturelles serait très bénéfique pour la santé humaine.
Par conséquent, cette étude à pour objectif l’évaluation de l’activité anti-oxydante des
composés phénoliques des extraits à partir de deux plantes médicinale locale, Camellia
sinensis et Hyoscyamus albus, après, bien évidemment, avoir obtenu les différents extraits des
feuilles de C.sinensis et de la partie aérienne de H.albus. Le dosage des composés phénoliques
(phénols totaux, flavonoïdes, et tanins condensés) est réalisé pour pouvoir faire une
appréciation qualitative et quantitative ; puis, la mesure de l’activité anti-oxydante des extraits
en réalisant trois tests: l’activité scavenging du radical DPPH0, ABTS•+, le pouvoir réducteur.
Les résultats expérimentaux ont révélé que les extraits de C.sinensis ont été riches en
polyphénols totaux (24,8±0,83 à 100,33±5,14) mg EAG/g d’extrait, ont montré des
concentrations modérées en flavonoïdes et ils ont exhibé des teneurs appréciables en tanins
condensés, par contre H.albus possède des teneurs appréciables en polyphénols totaux
(41,3±1,35 à 48,88±3,04) mg EAG/g d’extrait, tanins condensés et des faibles teneurs en
flavonoïdes. Quant aux activités antioxydantes de la plante, les extraits sont de très bons
scavengeurs du radical DPPH (l’IC50 de l’extrait éthanolique a été de 5,06μg/ml (C.sinensis)
et de 30,54 μg/ml (H.albus)). En revanche, ABTS et le pouvoir réducteur sont faibles. Ces
constatations nous laissent imaginer des études plus poussées sur des extraits d’une panoplie
de plantes médicinales afin d’en bénéficier d’avantage. |
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