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La gestion des rejets industriels métallifères est devenue une préoccupation majeure ces dernières
années. En effet, l'expansion industrielle et l'importance sans cesse accrue des polluants qui, enrésultat, peuvent entrainer des risques non négligeables pour l'homme et l'environnement. La hausse du prix des métaux incite les industriels à limiter le caractère polluant de ces déchets, et à assurer leur valorisation optimale et leur recyclage. Par conséquent, les rejets industriels métallifères apparaissent comme très représentatifs de ce double enjeu de part leur toxicité et leur possible valorisation, d'où la nécessité d'introduire une méthode de récupération efficace, économique, écologique et facile. La technique de cémentation s'inscrit dans cette optique et répond parfaitement à ces prérogatives. Néanmoins cette technique présente un inconvénient qui est la surconsommation de fer dues aux rections parasites qui l'accompagne, Par conséquent, la minimisation de cette surconsommation revêt un intérêt économique et environnemental. En effet, réduire cette surconsommation peut servir, en fait, de masse salariale non négligeable. Notre travail est dévoué à la modélisation de la surconsommation du fer, utilisé comme métal sacrificiel, lors du processus de cémentation du cadmium ayant lieu dans un réacteur à lit fixe. La méthodologie statistique des plans d'expériences a été appliquée. Au final, nous avons réussi à concevoir
un modèle fiable qui décrit l'influence et l'effet des paramètres opératoires sur la surconsommation du fer durant le processus de cémentation du cadmium mis en œuvre dans un réacteur à lit fixe |
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