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L’arbre ou la maison de Azouz Begag est une oeuvre qui fait partie des écritures de soi .L’auteur revient sur des fragments autobiographiques de sa vie mêlés de faits fictifs. Ce qui nous importe dans ce présent travail c’est de limiter entre le référentiel et le fictif .Par conséquent notre problématique se situe dans un entre-deux générique. A travers l’introduction, nous nous sommes tracée un plan de travail scindé en trois chapitres afin de répondre à notre problématique de départ :notre corpus L’arbre ou la maison de Azouz Begag est –il du genre autobiographique ou une autofiction ?
Dans le premier chapitre, nous avons porté intérêt à l’étude du paratexte et au pacte de lecture de notre corpus dans le but d’identifier le classement générique dans lequel s’inscrit notre corpus .En repérant les éléments qui accompagnent notre texte, le repérage et son classement générique du corpus dans l’autofiction s’est fait conséquemment. La coexistence, également, de deux pactes de lecture dans notre corpus : le pacte autobiographique et le pacte romanesque, n’a fait que confirmer notre hypothèse de départ : l’inscription de L’arbre ou la maison dans le genre autofictionnel
Dans le deuxième chapitre, nous nous sommes à l’étude narrative du texte et à l’application des stratégies d’identification du narrateur. Nous nous sommes penchée par conséquent à la triade auteur-narrateur-héros dans le but de montrer que ces instances narratives ont une identité commune même si elles ne partagent pas la même identité onomastique .Ce qui nous permet d’approcher notre corpus du genre autobiographique .Toutefois l’étude des notions clefs : l’autobiographie, le roman autobiographique, l’autofiction, nous a permis de distinguer entre le réel et le fictif et par conséquent de confirmer que notre corpus s’inscrit dans l’autofiction.
Dans le dernier chapitre, nous nous sommes intéressée à l’étude de la poétique et de la symbolique des différents espaces du roman .En s’intéressant au récit de voyage et à ses caractéristiques, nous avons affirmé qu’il s’agit de l’affirmation de soi et d’un dilemme identitaire auquel le narrateur autodiégétique est confronté. La lecture symbolique des différents espaces réferentiels, ancrés dans la culture profonde des deux rives de la méditerranée a confirmé l’identité plurielle de l’auteur-narrateur –héros. |
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