Abstract:
Notre objectif dans cette recherche est d’analyser un roman de la littérature maghrébine
d’expression française, qui s’intitule : Les Hommes qui marchent de Malika Mokeddem. Ce
roman relate l’histoire autobiographique de l’auteure. Il met en scène le quotidien du
personnage principal Leila, une jeune fille rebelle du sud algérienne, passionnée de la lecture
et assoiffée de liberté. Elle a grandi dans une société machiste, peu à peu étouffée par les lois
patriarcales et l’intégrisme religieux. Rejetant toute forme de soumission et cédant à
l’émancipation. Leila défie le destin de femme traditionnelle et s’impose dans son désert.
Nous avons posé notre choix sur ce roman, puisqu’il paraît comme un document
anthropologique qui révèle un patrimoine riche en données culturelles et historiques. Et pour
ces raisons également, nous avons donc pris comme piste de recherche, l’approche
ethnocritique qui s’applique convenablement sur notre corpus. Une nouvelle théorie qui
s’impose dans le champ des recherches littéraires depuis 1980, développée pas Jean-Marie
Privat et Marie Scarpa. Elle consiste à interpréter la culture du texte à travers ses traits
culturels.
Ce travail intitulé : « Etude du personnage liminaire dans Les Hommes qui marchent de
Malika Mokeddem », a envisagé, d’une manière particulière, de cerner le statut de personnage
protagoniste Leila, vis-à-vis du roman et de mettre en évidence sa position liminale.
Ce roman représente un champ d’or pour diverses recherches littéraires par sa richesse
culturelle et historique.