Abstract:
Aujourd’hui, les pesticides sont soupçonnés de présenter un risque majeur pour la santé de l’homme et pour son
environnement. Ils sont en effet fréquemment mis en cause dans la dégradation de la biodiversité. Par ailleurs, de nombreuses
études épidémiologiques suggèrent une corrélation entre l’utilisation professionnelle des pesticides et l’apparition de
certaines pathologies chez les populations concernées. Notre étude porte sur 24 souris des deux sexes du genre Balb/C ont été
répartis en (04) quatre lots de 6 souris chacun, le groupe témoin a reçu de l’eau physiologique par contre les (03) trois autres
ont reçus par voie intra-péritonéale des différentes doses à savoir 1/6éme, 1/8émé et1/10éme de la DL50 du mélange de pesticides
(N-phophonomethylglycine et chlorpyrifos-ethyl) chaque 72 heures pendant sept (07) semaines. L’analyse des résultats
obtenus a montré une différence significative (P˂0,05) de gain de poids chez les souris recevant une dose de 1/8éme par
rapport a ceux traitées par une dose de 1/6éme et 1/10éme de la DL50. De plus une différence significative (P˂0,05) de perte de
poids a été observée chez les souris traitées par 1/6éme et 1/8éme de la DL50 par rapport au contrôle. Sur le plan biochimique,
une augmentation significative du taux sérique du glucose, TGO et d’albumine notamment chez les males traités par rapport
aux témoins. Contrairement aux femelles qui présentent une diminution de l’ensemble des paramètres. De cela, il y’a lieu
d’affirmer que les personnes exposées aux pesticides principalement les agriculteurs comme aussi les consommateurs des
produits traités aux pesticides, encourent un danger réel de voir leur santé affectée.