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Introduction les tumeurs cérébrales constituent un problème de santé publique majeur en Algérie, car
elles présentent une incidence importante et âge médian d’apparition relativement précoce. Cette
augmentation de l’incidence ainsi que la précocité d’apparition de ces tumeurs sont probablement lié
aux facteurs génétiques ou environnementaux tels que les pesticides.
Matériels et méthodes Afin d’évaluer l’effet des pesticides sur l’initiation et/ou la progression des
tumeurs cérébrales, des souris immunocompétentes âgées de 4 à 6 semaines sont traitées en
intrapéritonéales chaque 72 heures durant 8 semaines par un mélange de pesticide composés de
chlorpyriphos-éthyl, N-(phosphonométhyl) glycine et le dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT). Trois
semaines post traitement, une xénogreffe en sous-cutanée d'amas cellulaires de glioblastome humain est
réalisé.
Résultats L’exposition des souris immunocompétentes à ce mélange de pesticides, engendre un
dérèglement métabolique et hormonal, une perte de l’homéostasie du tissu cérébrale (41%), ainsi que la
prise de la xénogreffe (63%).
Conclusion Ces résultats suggèrent que les pesticides sont un facteur de risque dans la progression des
tumeurs cérébrales, notamment en agissent d’une manière directe sur les cellules tumorales elles-même,
ou d’une façon indirecte par une immunomodulation ou désorganisant de l’homéostasie du tissu cérébral |
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