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L’industrie sucrière de Cevital génère de plus en plus de mélasse, un sous produit aux
propriétés nutritionnelle, fonctionnelle et sensorielle incroyables. Cette mélasse devrait être
valorisée et exploitée au mieux. Dans ce travail, nous avons choisi de lui donnée une seconde
vie, en l’utilisant comme milieu de culture pour des souches d’haloarchées.
La démarche suivie était de faire des analyses physicochimiques de la mélasse à
savoir, le Brix, la polarisation, la pureté et le pH, et une analyse HPLC. Après caractérisation
de la mélasse, nous avons d’ abord déterminé les exigences nutritionnelles de quelques
souches d’haloarchées, particulièrement une source d’azote et une base saline à ajouter à la
mélasse afin de confectionner un milieu de culture. Dans le but d’optimiser la croissance de la
souche S3 et de produire certains métabolites, nous avons opté pour un plan factoriel complet
étoilé à deux facteurs.
Les résultats obtenus montrent que la source d’azote choisie (NaNO3) n’influe pas sur
la croissance de la souche S3, la mélasse en elle-même suffit. Cependant, le NaNO3 présente
une influence sur la production des pigments membranaires.
Considérant les résultats obtenus, la mélasse semble être un milieu de culture
favorable pour la croissance et la production de métabolites d’haloarchées. |
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