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Ce travail effectué au CHU Khalil Amrane de Béjaia avait pour objectif
d’établir un état des lieux des infections à entérocoques dans la région de Béjaia.
L’ensemble des résultats montrent que la majorité des souches sont isolés à partir de
pus avec un taux de 84%. Deux espèces seulement ont été incriminées : E.faecalis
(95,45%) et E. faecium (4,55%). La majorité des prélèvements proviennent du service
de médecine interne (11 isolats) représenté par les infections de pied diabétique avec
un taux de 29%. L’âge et le sexe des patients ne sont pas considérés comme un
facteur de risque vue l’absence de différence significative. Toutes les souches ont
exprimés une résistance, au moins, à un des antibiotiques testés. Les taux résistance
les plus élevés concernent l’érythromycine avec un taux de 61,54%, gentamycine à
haut niveau (35,29%), la tétracycline (31,54%), l’ampicilline (26,32%). Des taux de
résistance plus bas à la Furanes (12,50%) et au chloramphénicol (6 ,25%) sont
enregistrés. Aucun VRE n’a été détecté. Cependant une souche d’origine urinaire a
présenté une résistance intermédiaire la vancomycine. Ainsi, la résistance des souches
d’entérocoques isolées au niveau de CHU Khalil Amrane vis-à-vis tous ces
antibiotiques peuvent entrainer un important problème de santé publique si des
mesures de contrôle et de surveillance ne seront pas établis afin d’éviter la
dissémination des souches résistants et prévenir l’émergence des VRE. |
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