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Cette étude a été réalisée au niveau du SCTMR de Bejaia, avec trois objectifs
principaux. Le premier est de suivre le diagnostic de la tuberculose, par bacilloscopie et
culture. Le second est de vérifier l’implication probable des quelques facteurs de risque par un
test statistique. Et enfin étudier la sensibilité des souches de M. tuberculosis isolées vis-à-vis
de 5 antibiotiques de première ligne.
Au total, 707 patients ont été dépistés au niveau du laboratoire du SCTMR, sur
lesquels 104 cas positifs (dont 68 hommes et 36 femmes) ont été enregistrés. Les sujets âgés
de 16 à 65 ans étaient les plus touchés, avec 94/707 cas, suivis par ceux âgés de 65 ans et plus
avec 9/707, contre un seul cas chez les enfants de moins de 15 ans.
Egalement, 157 patients tuberculeux pris en charge par le SCTMR ont fait l’objet d’un
suivi dans cette étude. L’effectif du sexe masculin est de 52,87% par rapport au sexe féminin
qui est de 47,13%. La forme clinique pulmonaire est légèrement élevée (80/157 cas),
comparée à la forme extrapulmonaire (77/157 cas). 131 patients étaient âgés entre 16 et 65
ans, 19 plus de 65 ans et 7 enfants. Parmi ces patients suivis, 1 cas d’échec, une reprise
évolutive et une rechute ont été enregistrés.
Pour un total de 34 isolats testés vis-à-vis des cinq antituberculeux, 13 isolats
(38,23%) présentent en moins une résistance à un antibiotique. L’Isoniazide est le
plus touché par cette résistance, avec 9 souches (26,47%), suivi de la Rifampicine,
avec 3 souches (8,82%). Cependant, seuls 2 (5,88%) isolats expriment une
résistance au Pyrazinamide et un isolat à la Streptomycine et un autre à l’Ethambutol
(2,94%). |
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