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L’extrait de la plante de romarin a été utilisé en tant que réducteur et
antioxydant des ions métalliques (Cu2+, Ag+) pour l’élaboration des nanoparticules de
cuivre, argent et leur alliage (Ag-Cu). Les spectres d'absorption UV-visible ainsi que
le potentiel redox et le pH ont été suivi pendant la synthèse chimique des
nanoparticules métalliques (Ag, Cu et l’alliage Ag-Cu). Cette étude a été approfondie
en associant d’autres méthodes de caractérisation de surface, telles la microscopie
électronique à balayage (MEB) couplée à l’EDX, la diffraction des rayons X (DRX)
et la thermogravimétrie, afin de vérifier l’efficacité de cet extrait vert sur la synthèse
chimique de ces nanoparticules et leur identification. Ces dernières sont testées dans
l’activité antibactérienne et les résultats obtenus révèlent qu’elles enregistrent une
activité antibactérienne importante vis-à-vis de S. aureus et peu significative ou
inexistante envers E. coli. Ces nanoparticules métalliques utilisées comme
catalyseurs pour modifier la pâte de carbone graphite (CG) présentent également une
meilleure activité électrocatalytique vis-à-vis de l’oxydation de l’hydrazine. |
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