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La concentration des pesticides appliqués conventionnellement contre les parasites diminue juste après
l’application à cause des phénomènes d’absorption par les plantes, de volatilisation, du lessivage et de
dégradation. Ce comportement entraine une perte d’efficacité et la nécessité d’utilisation de quantités
excessives pour lutter contre les ravageurs ce qui entraine en général, la destruction d’autres modes de
vie et des effets indésirables dans la chaine alimentaire. La technologie récente des systèmes à
libération contrôlée des pesticides peut améliorer la situation.
L’objectif de ce travail est d’évaluer les paramètres qui influencent l’efficacité d’un mode
d’encapsulation d’un pesticide (la metribuzine) ainsi que le suivi de sa libération en solution aqueuse.
Les résultats obtenus de l’étude de l’encapsulation ont révélés que l’augmentation de la masse
d’amidon utilisé comme agent encapsulant, engendre un accroissement du taux d’encapsulation, que
l’addition du kaolin améliore cette opération et que le choix de l’huile utilisée comme additif ainsi
que la composition du bain de coagulation jouent aussi un rôle important.
Le suivi de la libération de la metribuzine, contenue dans les formulations élaborées, dans une solution
aqueuse a montré que l’utilisation d’une masse importante d’agent d’encapsulation (amidon) favorise
une libération progressive et prolongée. L’addition du kaolin à la formulation engendre une nette
différence de la diffusion de la molécule active, comparée à une formulation sans kaolin. L’addition
d’une faible quantité d’huile d’olive permet une meilleure libération du pesticide. |
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