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L’objectif visé dans ce travail consiste à préparer des poudres d’hydroxyapatites par
différents précurseurs (naturels ou chimiques), suivi d’un greffage par le chitosane. Nous
avons procédé à l’élaboration de nos hydroxyapatites par la méthode de précipitation, le
précurseur naturel utilisé est le phosphate noir de Djebel Onk (Tebessa), les précurseurs
chimiques utilisés sont les couples [Ca(NO3)2, (NH4)2HPO4,4H2O] et [Ca(OH)2, H3PO4]. Les
poudres préparées ont été caractérisées par la TG, MEB, DRX, FTIR et le BET. Les résultats
obtenus sont identiques à ceux rapporté dans la littérature. Les spectres de DRX montrent une
phase majoritaire de l’hydroxyapatite, et la surface spécifique est de l’ordre de 135 m2/g. Les
composites obtenus par greffage de chitosane, ont été caractérisés par la DRX, FTIR et le
BET. La DRX révèle que le chitosane n’a pas modifié la structure cristalline
d’hydroxyapatite, par contre les analyses par FTIR révèlent de nouvelles bandes
caractéristiques du chitosane, qui apparaissent sur le composite HAP/Cs. La surface
spécifique de l’hydroxyapatite greffée et calcinée à 200°C, augmente avec l’incorporation du
chitosane à 5%, et elle diminue avec l’augmentation de la concentration en chitosane cela est
probablement du à l’effet densification qui s’installe. |
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