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Le secteur des plastiques de commodité est l’un des plus gros producteurs de déchets. Actuellement, diverses solutions sont déjà mises en oeuvre pour pallier à ce problème, avec par exemple, le recyclage ou l’incinération ; l’innovation la plus prometteuse reste cependant le développement de «biopolymères» biodégradables. Mais ces derniers possèdent plusieurs inconvénients, notamment dans les propriétés mécaniques, thermiques et barrières. C’est ici qu’intervient la nécessité d'apporter une solution judicieuse qui consiste en l’ajout de nanocharges aux biopolymères afin d’obtenir des nanocomposites avec des propriétés améliorées.
Dans notre travail nous nous intéressons à l’étude de cette nouvelle classe de matériaux, et plus particulièrement aux nanobiocomposites à base d’une argile et d’une nanocharge organique. Nous nous sommes particulièrement intéressés à la réalisation des nanocomposites en solution. Cette technique revêt un intérêt particulièrement au niveau du laboratoire qu’au niveau industriel.
Notre mémoire se divise en quatre principaux chapitres :
Le premier est consacré à une étude bibliographique, qui présentera les polymères biodégradables, leur classification et les différents domaines de leur application.
Le second chapitre englobe une présentation de la matrice étudiée, qui est le polyacide lactique ainsi que les structures et les caractéristiques des différentes charges à savoir la Cloisite 30B et la cellulose microcristalline.
Les résultats ont montrée une amélioration des propriétés thermiques des nanobiocomposites élaborés, en particulier ceux à base de nanocharge minérale, en comparaison avec le PLA vierge. Ce résultat pourrait s'expliquer par une bonne dispersion de l'argile au sein de la matrice, confirmée par MEB et par DRX. |
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