Abstract:
Le diabète est l’un des problèmes de santé publique dont la prévalence continue
d’augmenter dans le monde. Il reste la première cause médicale de cécité avant 50 ans dans
les pays développés. Il existe sous deux formes ; diabète insulinodépendant (type1) et diabète
non insulinodépendant (type2).
Le diabète de type 2, maladie métabolique asymptomatique, il se caractérise à la
fois par une production insuffisante de l’insuline et une perte de sensibilité des tissus
(muscles , adipeux, foie) à l’action de l’insuline. Largement répandue, voit sa prévalence
augmenter rapidement dans le monde. Son impact économique en est donc considérable,
notamment dans les pays occidentaux. En effet, l’incidence du diabète augmentera de 40-45%
(51 à 72 millions de personnes) de 1995 à 2025.
Un bon contrôle glycémique du diabète de type2 est recommandé pour retarder,
voir prévenir la survenue et ralentir la progression des complications. Pour atteindre ces
objectifs, plusieurs thérapeutiques sont à notre disposition. Un régime alimentaire bien
équilibré en glucides, en protéines et en lipides ainsi que l’exercice physique sont les
composantes essentielles du traitement, mais qui restent souvent insuffisantes. Ceci, oblige le
recours à des antidiabétiques oraux qui augmentent la sensibilité des tissus périphériques à
l’insuline (biguanides, glitazones) et stimulent la sécrétion de l’insuline ( sulfonylurées,
glinides) ou atténuent la glycémie postprandiale en ralentissant la digestion des
polysaccharides.
Généralement tous ces agents hypoglycémiants causent des différents effets secondaires
néfastes pour le patient diabétique, ce qui complique le traitement et accroît la souffrance des
malades.
La recherche de nouvelles substances à partir des plantes attire actuellement tous les
flaches et constitue une étape substantielle dans le développement de nouveaux médicaments.
D’ailleurs l’utilisation de la phytothérapie est fréquente dans l’arsenal thérapeutique
chez les diabétiques type 2 ,l’usage de la phytothérapie doit s’appuyer sur les résultats
d’études scientifiques bien menées tout en précisant le mécanisme d’action des plantes ,la
dose thérapeutique et toxique car les plantes médicinales représentent sans aucun doute une
source potentielle de substances hypoglycémiantes mais aussi d’ effets secondaires toxiques
parfois mortels d’où la nécessité d’une vigilance continue.
Des efforts énormes doivent être fournis pour percer les secrets de la panoplie de
molécules bioactives naturellement présentes dans le règne végétal dans l’espoir
de développer des substances potentiellement efficace dans le traitement du diabète et faire un
plan performant dans la prise en charge des diabétiques au moindre coût.